Dans le domaine des productions végétales, le ou la technicienne d’expérimentation occupe un poste stratégique au sein du pôle agriculture. Pour notre coopérative LORCA, Charlène analyse, compare et pratique des essais agronomiques pour aider tous nos adhérents dans leur quotidien. Zoom sur un métier, qui est au cœur de la science de l’agriculture, l’agronomie.
Expérimenter pour mieux comprendre
Charlène malgré son jeune âge, 24 ans, a déjà derrière elle une solide expérience de l’agronomie. Quand on lui demande de nous parler de sa profession, elle n’hésite pas et répond instinctivement : « Mon métier consiste à mettre en place des essais agronomiques à partir de protocoles établis au préalable par les chefs marchés et par la responsable agronomique du Groupe. »
La fonction occupée par Charlène permet de travailler au plus près des préoccupations de nos adhérents. « L’objectif principal des expérimentations, c’est d’apporter à nos agriculteurs adhérents des réponses ou des solutions adaptées à leurs problématiques, à leurs situations. »
L’expérimentation se divise en plusieurs catégories que Charlène détaille avec minutie quand on lui pose la question. « Les essais ou les thématiques que l’on travaille se regroupent en 4 points, ce sont les itinéraires culturaux avec des essais sur les dates de semis, sur le travail du sol.
La protection des plantes avec les herbicides, les fongicides, les insecticides, régulateurs, bio-contrôle. La nutrition des plantes avec les amendements organiques et minéraux. Puis enfin les semences avec l’ensemble des principales cultures qu’on retrouve sur le secteur LORCA, le blé, l’orge de printemps, l’orge d’hiver, colza, pois, maïs, tournesols, méteil, etc. »
Rigueur, patience et disponibilité
L’agronomie exige de la précision. Pour Charlène, les principales qualités pour être un bon technicien d’expérimentation sont nombreuses. « Il faut d’abord être rigoureux, parce que tout ce qu’on doit mettre en essais en micro-parcelles, c’est de la préparation au préalable. Tout est pesé du gramme au milligramme près. Donc oui, beaucoup de rigueur, de précision, de patience. Il faut aussi être très adaptable. Il faut travailler quand la météo le permet. Donc c’est parfois les week-ends, parfois les jours fériés, parfois tôt le matin, parfois tard le soir. Et puis aussi pouvoir travailler en équipe. Nous sommes rarement seuls. »
Lorsqu’elle parle de son métier, Charlène démontre sa passion pour l’agronomie et l’agriculture. Elle aime ce qu’elle fait. C’est indéniable.
« Ce qui me plaît le plus dans mon travail, c’est de pouvoir être très souvent dans des endroits différents et souvent là où on serait jamais allé si on n’avait pas d’essai à mettre en place. On travaille vraiment dans des endroits très beaux en plein air, c’est la meilleure partie du boulot ».
Finalement, être technicienne d’expérimentation, c’est aussi voir du pays !